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Où est né la vie...?...

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Message  Mantell Ven 14 Mai - 10:39

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OÙ EST NÈE LA VIE ?
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Origines de l’oxygène terrestre.
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La formation du système solaire recèle encore bien des mystères. L’un des plus tenaces est l’étrange différence entre les rapports d’isotopes de l’oxygène dans les roches terrestres et dans les météorites. En cherchant à utiliser la source la plus intense en rayons ultraviolets du monde, des chercheurs américains ont peut-être levé le voile sur cette énigme.


Il y a comme une aura de mystère concernant les isotopes de l’oxygène dans le système solaire. D’abord on connaît la fameuse crise de l'oxygène solaire, mais il y a aussi l’énigme de l’oxygène terrestre. Elément le plus abondant sur Terre, il existe sous forme de trois isotopes. L’oxygène 16 (O16) constitue jusqu’à 99,762 % de l’oxygène terrestre. L’oxygène 17, plus lourd car il comporte 8 protons et 9 neutrons, représente 0,038 %, tandis que le 018 contribue à hauteur de 0,2 %. Au total, la masse de l'oxygène représente presque la moitié de celle de la Terre ! Il est le plus souvent chimiquement lié et on le retrouve sous forme de silicates dans bien des roches terrestres comme les granites ou les péridotites.

Or, lorsque l’on compare les abondances de ces isotopes dans la moyenne des roches de notre planète avec celles des météorites comme Allende, la célèbre carbonée, on trouve des désaccords. Ces écarts ont de quoi surprendre puisque la Terre s’est formée par accrétion de météorites et de planétésimaux. Ce casse-tête occupe l’esprit des cosmochimistes depuis de nombreuses années et plusieurs explications ont été proposées, dont celle d’un effet dit d’écrantage du flux de photons UV (ultraviolet) à l’intérieur de la nébuleuse protosolaire.



On observe cet effet dans les nuages moléculaires interstellaires. Les différents isotopes de l’oxygène se retrouvent piégés dans des molécules de monoxyde de carbone (CO) et, en raison de leur différences de masses, il faut des photons ultraviolets possédant de légères différences de longueurs d’onde pour briser ces molécules, le CO avec O16 étant majoritaire. Le processus d’écrantage fonctionne alors de la façon suivante. A la surface d’un de ces nuages les premières molécules de CO16 absorbent une grande partie des photons et protègent ainsi celles situées à l’intérieur du nuage. Mais les molécules CO9 et CO10, plus rares et plus diffuses, sont elles bien moins protégées par cet écrantage et elles se dissocient davantage. Au final, les atomes d’oxygènes libres se recombinent avec d’autres molécules pour former du dioxyde de carbone (CO2) avec des isotopes lourds, lequel sera incorporé dans les poussières qui donneront, par agglutination, les météorites à l’origine des planètes.



SOMMES NOUS UNIQUES DANS L’UNIVERS.

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La recherche actuelle sur les origines de la vie dans l’univers, progresse en cette année 2008 sur des bases de plus en plus solides. Nous ne pouvons que le constater à travers les publications précises de différents centres d’études à travers l’ensemble de nos continents.

Cet intérêt permanent de l’homme pour ce sujet si controversé, nous démontre la curiosité ancestrale des humains pour tenter de comprendre leurs origines. La solution instituée la plus simple et qui a perduré à travers les siècles, a été de concevoir la vie comme un don exceptionnel d’un personnage divin et énigmatique.

Cette solution des plus simplistes, bloquera ainsi le processus d’interrogation et résoudra avec autorité toutes questions incongrues de la part de l’homme curieux.

Nous pouvons encore de nos jours, observer exactement l’application de cette même méthode de la part de certains humains plus intéressés par leur situation matérielle que par l’étude et la recherche de nos origines.

En effet, il est bien plus facile de se croire le résultat d’une force inconnue et merveilleuse qui fait de nous des êtres exceptionnels, que de chercher à comprendre le processus qui nous a conduit à travers le temps et l’espace, à devenir les animaux pensant que nous sommes.

La science et ses applications technologiques ne progressent uniquement que par l’action de certains humains curieux. Ceux ci osent effectivement se pencher sur certains faits incompréhensibles et cherchent à les décortiquer pour tenter de les comprendre. Si l’ensemble du processus de recherche s’était stabilisé aux connaissances d’un moment, nous en serions encore à admirer l’étrange et le merveilleux des flammes produites par la combustion d’un feu de bois dans une de nos grottes ancestrales.



La naissance de nouvelles sciences n’est donc que le résultat de cette volonté de recherche basé sur la curiosité et l’intelligence de certains humains. Un des faits le plus récent (1996), en est de constater et de prouver l’existence de planètes extrasolaires. Cette découverte impensable il y a seulement vingt ans, fut un des éléments déclencheurs d’un tout nouvel axe de recherche scientifique qui sera dénommé « exobiologie ».

En effet, les premiers balbutiements de cette nouvelle science furent l’objet de ricanements de la part de certains grands pontes universitaires, trop imbus d’eux-mêmes pour oser se pencher sur de telles découvertes. Il existe pourtant encore à notre époque, des donneurs de leçons qui se sentent chargés de mission pour dénigrer en permanence, toutes possibilités de vie autres que terrestre.

C’est donc avec le temps et l’information que nous pourrons constater les formidables progrès réalisés dans cet axe de recherche. Les plus récentes avancées en bio-génétique venant en plus, compléter et concrétiser la réalité de toutes ces nouvelles disciplines.

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LA QUESTION DE LA VIE.

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Nous sommes très souvent confrontés à la question sur l’origine de la vie sur notre planète. La majorité de nos scientifiques pensent que les bases caractéristiques de la vie sont aujourd’hui parfaitement connues.

« Un organisme vivant est un système chimique dit autopoietique, c'est-à-dire capable de régénérer ses propres constituants, échangeant matière et énergie avec son environnement ;

Ce système est capable de se reproduire de manière imparfaite, en engendrant des formes légèrement différentes de lui-même, éventuellement mieux adaptées à cet environnement ;

Ce système chimique est probablement basé sur la chimie du carbone.»

..........................................................................................Michel MORANGE.(E.N.S.)

Ce qui intéresse actuellement ces scientifiques, ce n’est pas trouver des lois ou principes qui en expliquent les caractéristiques mais plutôt à rechercher comment de tels systèmes sont apparus. Il s’agira donc de définir le processus historique qui a engendré le premier objet qualifié de vivant.

La recherche sur la question de la vie est surtout basée sur la multidisciplinarité des chercheurs et les biologistes se doivent d’abord, de communiquer et d’échanger leurs découvertes.
L’exobiologie est donc devenue un véritable éventail de connaissances qui demande de devoir construire cette recherche avec des chimistes, des physiciens, des spécialistes de planétologie et d’informaticiens. La communication sera alors primordiale pour réussir à concrétiser cette question de la vie et éviter ainsi la contestation des opposants à cette recherche de pointe.

L’ensemble des connaissances acquises sur l’origine de la vie est donc le résultat de cette motivation de recherche permanente de la part de respectables scientifiques. Scientifiques qui recherchent avant tout, le progrès des connaissances humaines.


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Les minéraux et la naissance de la vie :

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De nombreuses hypothèse sur l’origine de la vie ont été échafaudées depuis déjà plusieurs siècles. Mais en 1953, il faudra reconnaître en Stanley MILLER de l’Université de Chicago, le droit d’être le véritable précurseur des recherches scientifiques approfondies sur cette énigme planétaire.
Sa recherche était basée sur les conditions océaniques primitives que notre Terre avait connues à travers un très long processus. L’expérience consistait à remplir une bouteille à demi remplie d’eau avec du méthane, de l’ammoniac et d’autres gaz censés composer l’atmosphère primitive de notre planète. Pour remplacer les orages primitifs, il soumit l’ensemble de ce mélange à des décharges électriques. L’eau claire devint rose, puis brune, au fur et à mesure qu’elle s’enrichissait d’acides aminés et de diverses molécules organiques.

L’on passait enfin de la simple réflexion philosophique au stade de la science expérimentale.[/

Le mystère de l’assemblage des molécules simple demeurait car il n’avait pas découvert comment ces molécules simples s’étaient assemblées en structures moléculaires complexes comme les protéines ou l’ADN.

En 1977, l’on proposa alors comme origine de ces assemblages, les sources thermales issues des grandes profondeurs. Ce n’était plus l’énergie solaire qui était prise en compte, mais plutôt la chaleur interne de la Terre.










Miller et son équipe refusa cette solution, car les acides aminés se décomposent quand ils sont chauffés. C’est alors que l’idée germa que les minéraux présents pouvaient être à l’origine du processus. Les particules éjectées lors de l’érosion des minéraux pouvaient alors se regrouper et proposer des assemblages plus logiques dans des sortes de niches les protégeant des violentes tempêtes et des rayons ultraviolets.

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LA SOLUTION SURPRENANTE DE L’ARGILE :

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En recherchant des réactions chimiques simples qui conduisent à un système autoréplicatif, sans doute lié aux cycles métaboliques communs à toutes les cellules vivantes, les scientifiques ont découvert et confirmé le rôle des minéraux dissous dans l’apparition de la vie sur notre planète.

C’est alors que l’on découvrit les qualités surprenantes de l’argile. Il fut démontré avec précision, que les argiles et autres minéraux stratifiés favorisaient l’assemblage étonnant de toute une variété de molécules organiques en les attirant.

Encore plus récemment, les équipes de chercheurs de James Ferris, de l’institut polytechnique Rensselaer et de Gustav Arrhenius, de l’institut océanographique Scripps, ont démontré eux aussi, que les argiles offrent un support aux éléments constitutifs de l’ARN. Cette molécule qui traduit les informations génétiques en protéines dans les organismes vivants.

...................................................................................................( Article du Professeur R.HAZEN
dans Dossier « POUR LA SCIENCE N°60. Juillet/Septembre 2008.)







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Rôle incontournable des minéraux :

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Le Professeur Robert HAZEN, spécialiste des sciences de la Terre à l’Université George Mason, mène ses recherches dans le laboratoire Washington de géophysique de l’Institut Carnegie. Il a constaté que les minéraux ont contribué à imposer de l’ordre dans le chaos primitif. D’abord en imposant un confinement et une concentration des molécules, puis en les sélectionnant et en les assemblant. C’est donc la base de l’apparition des premiers systèmes moléculaires autoréplicatifs.

Il déclare :

« Les premiers systèmes autoréplicatifs n’ont pas créé la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui, mais ils ont pu, pour la première fois, inventer des propriétés indispensables à la vie. Dans ce scénario, une molécule autoréplicative serait apparue, puis aurait utilisé au mieux les ressources de son environnement. Des mutations seraient apparues dans les « molécules filles », et les mieux adaptées auraient été « sélectionnées ». Par cette sélection moléculaire naturelle, les systèmes moléculaires autoréplicatif auraient commencé à évoluer, devenant inéluctablement de plus en plus efficaces et plus complexes.

Nous recherchons donc des réactions chimiques simples qui conduisent à un système autoréplicatif, sans doute un système lié aux cycles métaboliques communs. »





CQFD.

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