SOLEIL EN CRISE...
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SOLEIL EN CRISE...
Sciences.
Éruptions solaires :
De fortes perturbations à craindre sur Terre ?
Le 10 juin 2010
http://www.maxisciences.
Le Soleil deviendra bientôt beaucoup plus actif qu’il ne l’est aujourd’hui. On devrait ainsi pouvoir observer de nombreuses éruptions solaires qui, bien que très esthétiques, pourraient se révéler dangereuses pour l'activité humaine.
Cette hausse d'activité pourrait en effet avoir d’importantes conséquences sur les satellites orbitant autour de la Terre, et des experts se sont déjà réunis mardi dernier afin de trouver des solutions pour protéger ces équipements.
Le Soleil est l'une des étoiles de la Voie Lactée. Il connaît des périodes de repos durant lesquelles son activité est réduite (onze ans en général). Une période d'activité se différencie d’une période de repos par la présence de taches sombres à la surface de l'astre : tous les onze ans en moyenne, il n’y a alors plus vraiment d’éruptions ni de projections de matière.
Durant les périodes de forte activité, comme celle que le Soleil connaîtra bientôt, des éruptions solaires ont lieu. On peut alors observer de gigantesques panaches à la surface du Soleil, lesquels dégagent des particules qui peuvent endommager les équipements électroniques de la Terre, notamment les GPS, les appareils aériens et les radiocommunications.
Une importante éruption solaire pourrait provoquer une perte économique vingt fois supérieure à celle causée par l’ouragan Katrina, selon l’Académie américaine des sciences. C’est pourquoi la capacité à prévoir ces éruptions est devenue capitale. Il faut notamment, avant leur survenue, mettre les satellites en mode sécurisé et protéger les équipements électroniques d’éventuelles surcharges.
La Nasa et la NOAA (National oceanic and atmospheric administration) ont ensemble mis en place plusieurs satellites capable de surveiller le Soleil et de prévoir ses changements d’activité. L’engin spatial Stereo (Solar terrestrial relations observatory) est même capable d’observer 90% de la surface du Soleil.
Pour découvrir les images du Soleil :
http://www.maxisciences.com/soleil/le-soleil-et-ses-differentes-phases-d-039-activite_art7760.html
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Re: SOLEIL EN CRISE...
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2456_soleil_tempete_solaire.php
Les cycles solaires
Le Soleil connaît des cycles en fonction du nombre de tâches solaires qui apparaissent à sa surface. Ces cycles sont suivis depuis le milieu du XIXème siècle et se caractérisent par des montagnes russes sur un graphique avec une période d'environ 11 ans. A première vue, ces cycles semblent réguliers mais la réalité et les prédictions ne sont pas toujours conformes. En fait, les cycles varient entre 9 et 14 ans et certains ont un nombre de tâches élevé, d'autres plus faible. Les minimums sont généralement brefs et ne durent que quelques années mais au 17ème siècle, le Soleil a plongé dans une période de 70 ans connu sous le nom de minimum de Maunder qui déconcerte toujours les scientifiques.
Jusqu'à présent, le cycle solaire se trouvait dans un minimum, le plus faible du siècle passé. En 2008 et en 2009, le Soleil a battu des records en terme de faible nombre de tâches solaires, d'irradiance (alors que la hausse de la température de la planète établissait également des records) et de vent solaire. "Dans notre carrière professionnelle, nous n'avons jamais rien vu de pareil", déclarait Dean Pesnell du Goddard Space Flight Center, principal représentant de la NASA sur ce thème. Si ce calme solaire fut propice à l'observation astronomique, depuis l'année dernière, le Soleil a commencé à retrouver un peu d'activité. Des petites tâches émergent, d'énormes courants de plasma dérivent lentement vers l'équateur du Soleil et ses ondes radio augmentent légèrement. Tous ces signes avant-coureurs annoncent l'arrivée du cycle solaire 24.
"Le soleil se réveille d'un profond sommeil" qui pourrait être catastrophique
Richard Fisher, directeur de Heliophysics Division à la NASA nous explique ce qu'il en est : "le Soleil se réveille d'un profond sommeil, dans les prochaines années, nous devrions assister à des niveaux beaucoup plus élevés de l'activité solaire. Dans le même temps, notre société technologique a développé une sensibilité sans précédent aux tempêtes solaires." Ce risque est notamment à l'origine du forum "Space Weather Enterprise" qui s'est tenu le 8 juin 2010 à Washington.
L'Académie Nationale des Sciences (NAS) évoquait ce problème il y a deux ans dans un important rapport intitulé "Severe Space Weather Events—Societal and Economic Impacts." Il soulignait combien les Hommes sont dépendants de la technologie pour leur vie quotidienne : réseaux électriques "intelligents", navigation GPS, voyages aériens, services financiers, météo, communication radio pour les urgences... Autant de services devenus indispensables qui peuvent être rendus inopérants par une activité solaire intense. Or, l'Académie des Sciences a mis en garde contre le coût économique d'une tempête solaire séculaire : plus de 20 fois les dommages engendrés par l'ouragan Katrina et de 4 à 10 ans de réparations ! Rappelons que l'ouragan Katrina a été le cyclone le plus coûteux de l'histoire des Etats-Unis avec un record de 135 milliards de dollars de dégâts !
Ce nouveau regain d'activité solaire, dénommé cycle 24, pourrait avoir lieu en mai 2013, avec toutefois un déficit de tâches solaires par rapport à la moyenne. "Si nos prédictions sont exactes, le cycle solaire 24 aura un nombre maximum de tâches solaires inférieur à 90, le plus faible nombre depuis le cycle solaire de 1928 où le cycle 16 avait atteint un maximum de 78 tâches solaires" indiquait fin mai 2009, Doug Biesecker du Space Weather Prediction Center de la NOAA. Lors du cycle précédent, le maximum était de 125 et même de 250 durant les autres cycles.
cycle solaireNombre de tâches solaires suivant l'année. En bleu : observations, en rouge : prédictions
Crédit : NOAA / Space Weather Prediction Center
Pour autant, cela ne signifie pas que ce cycle sera de tout repos en ce qui concerne les tempêtes géomagnétiques. En effet, "même un cycle en dessous de la moyenne est capable de produire des tempêtes solaires sérieuses" soulignait Doug Biesecker. Ainsi, la grande tempête géomagnétique de 1859, par exemple, a eu lieu lors d'un cycle solaire équivalent à celui qui est prédit pour 2013. La tempête solaire de 1859, connu sous le nom de l'évènement "Carrington" après son observation par l'astronome du même nom, s'est manifestée par des incendies dans les télégraphes, des câbles de transmission endommagés et des aurores boréales si brillantes qu'il était possible de lire un journal en pleine nuit.
C'est en mars 1989 que le monde a réalisé le risque engendré par une tempête solaire. Au Québec, Canada, une tempête géomagnétique a interrompu totalement le réseau électrique pendant 9 heures, affectant 6 millions de personnes et coûtant plus de 10 millions de dollars.
La plupart des dégâts qui résulteraient d'une tempête solaire pourraient être atténués si les décideurs savaient quand elle aura lieu. Mettre les satellites en mode "sécurité" et déconnecter les transformateurs pourrait éviter des surtensions électriques sur les réseaux. Cependant, ces actions préventives réclament des prévisions extrêmement précises : un travail qui a été confié à la National Oceanic and Atmospheric Administration, l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère.
"Les prévisions météorologiques spatiales n'en sont qu'à leurs balbutiements mais nous progressons rapidement" indique Thomas Bogdan, directeur du Space Weather Prediction Center de la NOAA à Boulder dans le Colorado.
Thomas Bogdan juge la collaboration entre la NASA et la NOAA comme la clé : "la flotte d'engins spatiaux de la NASA dédiés à l'observation du Soleil nous fournit des données dans la minute sur ce qui se passe sur le Soleil. Elle est un complément essentiel à nos propres satellites GOES et POES qui se concentrent davantage sur l'environnement proche de la Terre."
Sources
* New Solar Cycle Prediction - NASA
* Solar Cycle Progression - NOAA
* As the Sun Awakens, NASA Keeps a Wary Eye on Space Weather - NASA
* Solar storms cause significant economic and other impacts on earth - NOAA
Auteur
Christophe Magdelaine - notre-planete.info (tous droits réservés)
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Re: SOLEIL EN CRISE...
Rien de neuf sous le Soleil. Vraiment?
juillet 21, 2010 by Planet Techno Science
Les taches solaires, ces zones d’ombres qui vont et viennent à la surface du soleil, ont disparu. Une indication inquiétante des activités de la boule de feu. Surtout de ses impacts possibles sur la Terre.
Les télescopes n’ont aperçu aucune tache solaire depuis deux ans, du jamais vu depuis 100 ans, s’inquiète David Hathaway, un physicien de la NASA’s Marshall Space Flight Center.Ces zones d’ombres révèlent une partie de l’activité intérieure du Soleil. Leur disparition présume qu’on assisterait à un ralentissement de son activité magnétique. Pire, on spécule même que l’étoile serait en train de rapetisser.
Les astronomes observent les taches solaires depuis des siècles. Elles naissent sous l’effet simultané d’une réduction de température à un endroit bien précis sur la surface du Soleil et d’une activité magnétique très intense. Elles émergent pendant quelques jours, sinon quelques semaines, pour ensuite s’estomper. Ce cycle se répète tous les 11 ans.
L’apparition de groupes de taches solaires précède normalement des tempêtes magnétiques d’une magnitude exponentielle. Les explosions qui en résultent libèrent une quantité d’énergie supérieure à une bombe atomique multipliée par 1 000 000 000. Leur disparition annonce la fin des tempêtes jusqu’à la formation de nouvelles taches.
Les récents soubresauts de l’activité du Soleil inquiètent cependant les spécialistes pour deux raisons : la première touche la variabilité des cycles et la seconde, qu’une pause inhabituelle dans la formation des taches solaires indiquerait une reprise imminente de l’activité magnétique d’une rare intensité. Avec des répercussions possibles sur Terre.
L’activité solaire déréglée?
Les prédictions de cycles ont été déjouées dès 2008, avec une année sans tache solaire dans 73 % du temps (il n’y a pas de taches dans 73 % des cas. Il faut retourner en 1913 pour observer un creux d’activité similaire dans 85 % du temps. En 2009, alors qu’on prévoyait un regain d’activité, rien n’arrive. Les taches solaires sont réapparues à la mi-décembre seulement, en sous nombre par rapport aux prédictions des astronomes.
En réalité, l’explication de la variabilité des cycles se situe à l’intérieur du Soleil, pas en surface. Le gaz présent à l’intérieur de l’étoile prend 40 ans à voyager vers l’extérieur, un va-et-vient continu qui transporte dans son sillage des débris et des courants magnétiques.
En 2004, l’équipe de David Hathaway avait déjà remarqué une accélération de la circulation gazeuse. Une réaction en contradiction avec les prédictions théoriques des astronomes. À la surface du Soleil, les données relatent une hyperactivité par vagues séismiques. Paradoxalement, l’intérieur du Soleil affichait plutôt une énergie au ralenti.
Un lien avec le réchauffement climatique?
Les récentes perturbations solaires influenceraient le climat sur la Terre. En effet, un nombre moins grand de taches solaires diminuerait l’intensité du rayonnement vers la Terre. Un contrepoids naturel à l’augmentation des températures terrestres dues aux gaz à effet de serre avancent certaines théories.
Selon une recension des températures de 1650 à nos jours, les hivers européens ont été beaucoup plus rudes pendant les périodes d’inactivité des taches solaires. Cette observation de Michael Lockwood, un professeur de l’environnement spatial à l’Université de Reading, s’applique aussi à l’hiver particulièrement rigoureux qui a frappé l’Europe, en 2009-2010. « L’influence de l’activité solaire ne perturbe pas le climat à l’échelle planétaire, mais provoque des changements significatifs à l’échelle régionale. »
L’exemple rappelle l’effet Minimum de Maunder, une période de 1645 à 1715 où les taches solaires avaient presque complètement disparu. L’arrivée d’un phénomène similaire, des années 2010 à 2100, limiterait le réchauffement climatique à 0,3 degré Celcius, selon les analyses de Goerg Feulner et Stefan Rahmstorf, de l’Institut Potsdam sur la recherche de l’impact du climat, en Allemagne.
D’autres études seront nécessaires pour approfondir les répercussions de l’activité solaire sur les changements climatiques, n’en déplaise aux adeptes de la théorie d’une nouvelle ère de glace à venir. Et surtout pour éviter la déresponsabilisation humaine face l’augmentation des températures.
.Source: ASP.
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