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LONGEVITE...

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Message  Mantell Ven 2 Juil - 22:32

flower


Ceux d'entre nous qui ont une longévité exceptionnelle le doivent à l'influence combinée d'un style de vie sain et de facteurs génétiques. L'équipe de Paola Sebastiani et Thomas Perls (facultés de santé publique et de médecine de l'université de Boston) a déterminé une vingtaine de signatures génétiques, comprenant en tout 150 marqueurs, permettant de prédire avec une exactitude de 77 % la capacité de devenir centenaire.

Publiée vendredi 2 juillet dans la revue américaine Science, leur étude montre qu'une longévité exceptionnelle n'est pas due à une seule mais à de multiples particularités génétiques.

L'influence du mode de vie sur la longévité est attestée, par exemple, par l'espérance de vie élevée des adventistes du Septième Jour : 88 ans en moyenne. Le comportement des adeptes de cette religion favorise la longévité. Mais, à l'évidence, des facteurs génétiques sont aussi à l'oeuvre chez les personnes dépassant de dix à trente ans le cap des 80 ans.

"Dans les pays industrialisés, une personne sur 6 000 est centenaire, et ceux que l'on appelle les supercentenaires - ayant plus de 110 ans - représentent un individu sur 7 millions. Mais il faut noter que 90 % des centenaires n'ont pas de handicap sur le plan de la santé avant l'âge de 93 ans", souligne Thomas Perls. Le gériatre rappelle qu'il existe une forte influence familiale dans le fait de devenir centenaire et qu'un tel destin met en jeu des voies complexes.

L'équipe italo-bostonnienne a lancé une étude portant sur l'analyse complète du génome de 1 055 centenaires nés entre 1890 et 1910 (801 ayant précédemment participé à une étude sur les centenaires en Nouvelle-Angleterre et 254 autres ayant été inclus dans une étude pour un laboratoire pharmaceutique) et de 1 267 sujets servant de comparaison. Disposer de deux groupes de centenaires permettait de chercher à répliquer les observations faites sur le premier groupe dans le second. Un tiers environ des centenaires du premier groupe avaient un parent au premier degré ayant lui aussi une extrême longévité.

Les chercheurs ont bâti un modèle prenant en compte 150 variants génétiques portant chacun sur un seul nucléotide. "Soixante-dix d'entre eux se retrouvent chez des centenaires du premier groupe et pour 33 d'entre eux dans le second groupe", précise Thomas Perls.

"Nous avons abouti à trois constats, explique Paola Sebastiani. Tout d'abord, lorsque l'on soumet les informations génétiques d'un individu à notre modèle informatisé, nous pouvons déterminer de manière exacte dans 77 % des cas sa prédisposition à devenir centenaire, ce qui est un taux élevé pour un modèle prédictif."

De nombreuses variables

Pour la biostatisticienne, le fait que dans 23 % des cas le modèle ne donne pas le bon résultat tient à ce qu'"il reste encore beaucoup à découvrir dans le génome et que nous ignorons encore certains traits génétiques associés à la longévité. Mais le fait que nous ayons une capacité prédictive importante simplement avec des données génétiques atteste fortement du caractère héréditaire de la longévité".

Deuxième constat, le modèle fournit un profil individuel qui reste à interpréter en fonction de nombreuses variables associées. Les chercheurs ont ainsi défini 19 groupes, en fonction de la présence de certains facteurs de risque (cancer, maladies cardiovasculaires, etc.) parmi les centenaires étudiés. Dans certains groupes, on retrouve une survie plus longue ; dans d'autres une apparition plus tardive de la maladie. "Il y a donc plusieurs voies permettant d'atteindre une extrême longévité", remarque Paola Sebastiani.

Troisième constat, qui peut surprendre, l'étude de la présence de variants génétiques associés à des maladies ne met pas en évidence de différence marquée entre les centenaires et les sujets contrôles.

"Cela signifie que ce n'est pas l'absence de prédisposition pour des maladies qui fait vivre longtemps, mais bien le fait d'être porteur de variants favorisant la longévité, conclut Paola Sebastiani. Cela implique aussi que si l'on veut calculer le risque de développer une maladie, il ne faut pas seulement s'appuyer sur la présence de variants génétiques qui lui sont associés, mais tenir compte du patrimoine génétique plus global."
Paul Benkimoun.

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Message  Mantell Mer 20 Avr - 7:00

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VIVRE PLUS LONGTEMPS...
Vivre plus longtemps en mutant la source d'énergie des cellules
Des chercheurs du Laboratoire de Biologie Moléculaire de la Cellule (LBMC, CNRS/ENS Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1/Hospices Civils de Lyon) et de l'Université Cornell à Ithaca, New-York, viennent de montrer, pour la première fois, que la durée et la qualité de vie d'un animal (Un animal (du latin animus, souffle, ou principe vital) est un être vivant capable de mouvement et de perception. On utilise parfois ce terme pour opposer les animaux aux humains (bien que ces derniers fassent partie du règne animal). D'autre part, le sens...) peuvent être considérablement améliorées en modifiant la forme des mitochondries, centrales énergétiques des cellules vivantes. Ces travaux, publiés dans Aging Cell le 4 avril 2011, ouvrent une nouvelle voie de recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques. Par extension métonymique, la recherche scientifique désigne également le cadre social, économique, institutionnel et juridique de...) sur les liens étroits entre la plasticité énergétique de la cellule et le vieillissement.


Les mitochondries peuvent prendre la forme de sphères (flèche blanche) ou de bâtonnets (flèche bleue). ©️ LBMC, L. Walter.

Les cellules respirent et produisent de l'énergie grâce à des organites bien particuliers, les mitochondries. Au sein des cellules, les mitochondries sont capables de modifier leur forme dans le but de s'adapter aux conditions extérieures. Elles peuvent ainsi fusionner pour prendre l'aspect de bâtonnets ou au contraire fissionner pour donner de petites sphères. Ces changements d'apparence mitochondriale sont sous le contrôle de gènes dont les mutations peuvent provoquer des maladies neurodégénératives, telles que la maladie de Parkinson. Posséder des mitochondries de la bonne forme semble donc primordial pour la santé et une bonne qualité de vie.

La question qui se pose alors est peut-on affecter la longévité d'un organisme en agissant sur les mitochondries ? Ludivine Walter, de l'équipe d'Hugo Aguilaniu au LBMC, et ses collaborateurs du laboratoire de Sylvia Lee à l'Université Cornell aux Etats-Unis, ont observé une augmentation de 200% de la durée de vie maximale du ver Caenorhabditis elegans en mutant l'un des gènes qui gouverne la dynamique (Le mot dynamique est souvent employé désigner ou qualifier ce qui est relatif au mouvement. Il peut être employé comme Smile des mitochondries. Le ver, qui a une durée de vie maximale d'environ 30 jours (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux nuits, pendant laquelle les rayons du...), est en effet capable de vivre jusqu'à 100 jours (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux nuits, pendant laquelle les rayons du...) lorsque que l'on intervient génétiquement pour empêcher les mitochondries de fissionner, c'est a dire de prendre la forme de sphères.

Cette étude est la première à démontrer que des changements d'aspect des mitochondries peuvent allonger le temps de vie d'un animal (Un animal (du latin animus, souffle, ou principe vital) est un être vivant capable de mouvement et de perception. On utilise parfois ce terme pour opposer les animaux aux humains (bien que ces derniers fassent partie du règne animal). D'autre part, le sens...). Les mitochondries se retrouvant dans toutes les cellules eucaryotes et donc dans les cellules humaines, il est probable que la plasticité mitochondriale joue également un rôle important dans la longévité de l'Homme et la qualité de son vieillissement. Ainsi, le développement de médicaments qui agissent sur la forme des mitochondries pourrait représenter, dans un futur proche, une avancée significative dans la lutte contre les maladies liées au vieillissement.
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Source: CNRS-INSB

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LA VIE DE L'HOMME SERA MAINTENANT DE 120 ANS....(Qu'ils disaient...!!!)...

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